« Roaring Twenties » ?

Les années 2020 seront-elles « rugissantes » ?

Une chose est sûre, les entreprises, y compris désormais les plus grandes, évoluent dans un environnement rythmé par des chocs et contre-chocs en série.

Les années 2020 se sont ouvertes avec la crise sanitaire du Covid-19 – qui n’est probablement qu’un avant-goût des crises environnementales à venir.

Face au spectre de l’effondrement, les principales banques centrales n’auront d’autre choix que de maintenir durablement des politiques monétaires ultra-accomodantes.

Et cette hyperfinanciarisation va accélérer des vagues de disruption dans tous les secteurs d’activité, y compris les plus jeunes – et alimenter ainsi des puissantes forces centrifuges, financières, économiques, technologiques et sociales.

Beaucoup trop d’inertie

En 20 ans, la perception des grandes – et moins grandes – entreprises s’est inversée.

Alors qu’elles apparaissaient hier comme des forces de progrès, elles semblent de plus en plus dépassées par les événements.

Les attentes des jeunes générations, mais aussi de plus en plus les moins jeunes, tant dans leurs modes de consommation que leurs activités professionnelles, sont de plus en plus incompatibles avec l’inertie et la bureaucratie qui caractérisent aujourd’hui le fonctionnement des grandes – et moins grandes – entreprises.

Face à ces nouvelles attentes, les stratégies de communication « citoyenne » déployées par les entreprises de valorisation de leurs « engagements sociétaux » ne sont plus suffisantes. Le développement de la communication instantanée et décentralisée des réseaux sociaux a mis progressivement à nu toutes les contradictions et parfois même l’hypocrisie de pratiques qui hier ne posaient pourtant de problèmes à personne.

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